My complete trip Mon voyage complet




Mon projet : La descente des Amériques 
Tijuana - San Cristobal Stage - 4 - Étape
3000km
Tijuana - San Cristobal
Managua, Nicaragua, July 14th 2001

Nine days, three countries!

Nine days, three countries…not a bad average. But add to this a broken chain, 6 flat tires, temperatures of 35 to 40 degrees Celsius (with nearly 100 per cent humidity), strong head winds, a heat stroke, a urinary track infection with 5 days of antibiotics, and my periods and now I think I win the jackpot!!! Ouf! The return on the road was not easy. I think my brain had forgotten to remember the hardest aspects of this trip and it was not long before my batteries were dead.



Luckily, after five 100-km-plus days on the road, I reached Leon, the second-biggest town in Nicaragua, a colonial town a little faded but full of incredible people. Doraly, opened wide the doors of her home, and after a day of complete rest, lots of reflexion and a beautiful message from Benoit, everything was forgotten and I had found again my “joie de vivre” and remembered the significance of this trip. The day before yesterday, when I left Leon, everything was different. The scenery was greener, the people nicer and ever the “machos” who constantly whistle at me did not bother me anymore. I was singing while pedalling, a smile on my face, thinking about everything that the road still had in reserve for me…

The stretch between San Salvador and Managua was uneventful, though charming. From the green, fertile and …very hot plains, rise volcanoes breaking the horizon with their perfect cones. Some, with their hats of white smoke, remind the people below of their constant "puissance." Although the people don’t really seem to care as they continue their daily chores with the greatest calm.

The road, in an advanced state of deterioration because of the recent earthquakes and hurricane Mitch, was shared with the kids on horseback, an ox car and a constant stream of trucks, buses and people on bikes. I crossed a half-dozen rivers with bridges still under construction. The workers made us pass on very narrow, sort on temporary, and shaky bridges...

In Salvador, Rafael Antonio, another cyclist, accompanied me for 60 km, explaining everything about the little details of the road. But later, I was followed by two teenagers for more than 30 minutes… They kept me out of breath because I had no idea what their intentions were. Though they didn't look dangerous and didn't have machetes or anything, I was very happy to see them take a little dirt road a little bit later.

I managed to cross Honduras in one-and-a-half days. It seemed as though all the kids of the country were lined alongside the road, following me and shouting “Gringo…Gringo!” It was funny to hear the word “gringo” echoed from one house to the other the entire length of the country.

In Nicaragua, I spent two hours at the border filling all kind of papers and a certificate of importation for "a vehicle." That's what they call my grey Kona 2000, with its metal frame two horsepower!

I fully enjoyed my last day on the road solo coming into Managua. Tomorrow, my sister is coming with her bike for her three-week vacation and afterwards Benoit will come for the rest of the adventure. It's going to be very different to not be alone anymore, but I have someone to share my daily life and that is part of the adventure. I can’t wait…

Lately I read that “Without our dreams we lose contact with a deeper, more profound part of ourself. The more we become comfortable within our predictable lives, the more important it becomes to step out of our comfort zone and take the risks in order to realize our deepest dreams.”

On this I’ll see good-bye for now and will invite all of you that haven’t yet made a donation to the Children’s Wish Foundation of Canada to do so. Without that gradually rising thermometer of donations, I lose a vital part of my adventure. I need it and the kids need it too. Let’s share a little of our comfort and give the sick children a little happiness and hope.

Chrystine xxx

Thank you very much to: Peter Taylor, Louis Philippe Mousseau, all the staff at the embassy of Canada in Guatemala for your beautiful support during my conference, Antonio Rafael Alfero, Yannick Drouet, Maria Teresa and Allen Gonzalez, Oscar Danilo Gutierrez Garcia, Doraly Gallo and

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Chrystine is always looking for sponsors or donations to help her cover her
own expenses on the road. You can send her a donation to:
15 5th avenue
Rimouski-Est, Qc
G5L 2N1
Canada
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If you want to send a donation to the Children's Wish Foundation send your check to:
Mechtronix Systems
6875 Cote de Liesse
St-Laurent, Qc
H4T 1E5
Canada
Make check payable to the Children's Wish Foundation
Managua, Nicaragua, 14 juillet 2001

Neuf jours, trois pays!

9 jours, 3 pays…Pas pire comme moyenne. Mais ajoutez à ça, une chaîne cassée, 6 crevaisons, des températures moyennes de 35 à 40C avec presque 100% d’humidité, des vents de face, un coup de chaleur, une infection urinaire avec 5 jours d’antibiotiques et mes menstruations et là, je pense que je gagne le gros lot!!! Ouf, comme vous pouvez vous imaginer, malgré ma joie intense, le retour sur la route n’a pas été facile. On dirait que mon cerveau avait oublié d’enregistrer l’aspect difficile de ce voyage et ça n’a pas été long que je me suis retrouvée les batteries à terre.

Heureusement, après 5 jours de 100 km et plus par jour, je suis arrivée à Leon, la deuxième plus grosse ville du Nicaragua, une ville à l’allure coloniale un peu fatiguée, mais remplie de gens incroyables. Doraly, m’a ouvert toute grande la porte de sa maison et après une journée complète de repos, beaucoup de réflexion, un beau message de Benoit, tout était passé et j’avais retrouvé ma joie de vivre et la signification de ce voyage. Avant hier quand j’ai quitté Leon, tout était différent. Les paysages semblaient plus verts, les gens plus fins et les “machos” qui me sifflent constamment après ne me dérangeaient plus. Je pédalais en chantant, le sourire aux lèvres en rêvant à tout ce qui la route a encore à m’offrir…

Le bout entre San Salvador et Managua a été malgré tout à fait charmant. De la plaine verte, fertile et...chaude, s’élèvent des volcans brisant la ligne d’horizon dans leur cône parfait. Certains avec leur tuque de fumée blanche rappellent aux gens en bas leur constante puissance. Par contre, le peuple ne semble fort s’en soucier, vaquant dans le plus grand calme a leurs activités quotidiennes.

La route, en état avancé de décomposition à cause des récents tremblements de terre et de l’ouragan Mitch, je la partageais avec les charrettes tirées par des bœufs, des enfants à dos de cheval et bien sûr le nombre toujours important de camions, autobus et de gens à vélo. J’ai traversé pas moins d’une demi douzaine de rivières dont les ponts n’avaient toujours pas encore été reconstruits. Dans ces cas là, ils nous font passer sur des ponts temporaires super étroits et un peu branlants...

Au Salvador, j’ai eu la compagnie de Rafael Antonio, un cycliste qui m’a accompagné pour 60 km et m’a expliqué chacun des petits détails de la route. Mais je me suis aussi fait suivre par deux adolescents pendant plus de 30 minutes…eux par contre, m’ont gardé en haleine car je ne savais pas trop quelles étaient leurs intentions. Malgré qu’ils avaient l’air inoffensif et qu’ils ne portaient pas de machette, j’avais les fesses serrées parce qu’ils s’arrangeaient toujours pour que je sois entre les deux. J’étais bien soulagée de les voir prendre une petite route de terre un peu plus loin.

Au Honduras, traversé en 1 jour et demi, tous les enfants du pays étaient au bord de la route et me suivaient en criant “gringo...gringo!”. C’était drôle d’entendre les “gringo” résonner d’une maison à l’autre d’un bout a l’autre du pays.

Au Nicaragua, j’ai passé deux heures à la frontière à remplir toutes sortes de papiers dont un “certificat d’importation de véhicule”. C’est comme ça qu’ils appellent mon Kona 2000 gris, châssis de métal, moteur deux forces!

J’ai savouré pleinement ma dernière journée sur la route en solitaire pour venir jusqu’à Managua. Demain ma sœur arrive avec son vélo pour 3 semaines et ensuite ce sera Benoit pour le reste de mon aventure. Ça va être pas mal différent de ne plus être seule, mais je vais pouvoir partager mes journées avec quelqu’un. J’ai hâte...

Dernièrement je lisais: “Sans nos rêves, nous perdons contact avec cette partie interne et profonde de nous-même. Plus on devient confortable dans notre vie prédictive, plus il devient important de prendre un pas en dehors de cette zone de confort et de prendre les risques pour réaliser nos plus grands rêves”.

Là-dessus je vous dis au revoir et invite tous ceux qui n’ont pas encore fait leur don à la Fondation Canadienne Rêves d’Enfants de le faire. Sans le thermomètre qui monte graduellement, mon voyage perd un aspect vital. J’ai besoin de ça et les enfants ont besoin du bonheur et de l’espoir de voir leurs rêves devenir réalité. Partageons un peu de notre bien- être et offrons à ces enfants malades le cadeau de la vie!

Chrystine xx

Un gros merci a: Peter Taylor, Louis Philippe Mouseau, tout le staff de l’ambassade du Canada au Guatemala pour leur grand support lors de ma conférence, Antonio Rafael Alfaro, Yannick Drouet, Daniel Ganon, Maria Teresa et Allen Gonzalez, Oscar Danilo Gutierrez Garcia, Doraly Gallo et toute sa famille.
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Chrystine est toujours à la recherche de nouvelles commandites ou dons pour l'aider à couvrir ses dépenses journalières sur la route. Vous pouvez lui faire parvenir votre don à :
15, 5e avenue
Rimouski-Est, Qc
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Si vous voulez faire un don à la Fondation Rêves d'Enfants, faite parvenir votre chèque à:
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