La Libertad, El Salvador. April 7th, 2001.
Cocos, beaches and hamacs!
Once again thank God I decided not to listen to people and headed for El Salvador. Everybody was saying that it's a very dangerous country, a constant menace that tourists should totally avoid, especially those on bikes. But, of course these kinds of warnings are voiced by people that have never set foot -- or wheels -- in this magnificent country. So, it's with Team Kiwi (read: James) that I crossed that 4th border for a much anticipated week. With my new time limit, I was scheduled to fly home on the 8th of April, I only had enough time to explore the North Pacific Coast of the country. Danger?? Besides the hundreds of machetes that people wear proudly on their belts and a whole section of road wiped out by the recent earthquakes, I did not see any.
El Salvador border. The recent hearthquake broke the sign.
First impression: it's bloody hot! With air a good 35 C by 8 a.m., we quickly learned that 6 a.m. was the best time to take our first pedal stroke of the day and that When in Rome (or El Salvador) . . . was the best advice. So we spent our afternoons drinking cervezas lying on hammocks under the shade of palm trees and taking a dip, once in a while, either in the pool or in the ocean (here even the budget hotels have swimming pools). The road, beautiful and wide (shoulder allowing two bikes side-by-side) follows the topographic curves of the coast. With its houses or shacks every 25 metres, it is not hard to see why Salvador has the highest density of population of Central America but is the poorest and, strangely, the most expensive. The scars left by the civil war are still present, but most discouraging is the fact that almost all indigenous heritage is completely gone. You see, after losing a rebellion in the 30s, the government dictated that its troops kill anyone suspected to have participated in the rebellion, or simply anyone that looked indigenous. Thats why today, the women balancing baskets filled with bananas on their heads are wearing jeans and T-shirts instead of the traditional hand-woven clothing worn by their ancestors.
In El Salvador, I also discovered the joy of cocoa or watermelon stands by the side of the road, eating fresh fish or Mariscaras (fish, sea food and lobster soup) everyday or listening to the locals many extraordinary stories. The most impressive was the story of Luis, a guy my age, who right in the middle of the civil war, took off to the States with 16 others to Become rich!. His stories of crossing three borders illegally and 19 days of travelling are definitely in the most adventurous I've heard. Unfortunately, the ending is not as funny, as he was deported after having been arrested for selling drugs at a Taco Bell drive-thru!
Riding along the Salvador coastline under a 35 Celsius sun.
After a week away from my bike while travelling with my sister in Guatemala, this 400km was the best thing for my morale and I'm now ready to return home for the surgery. This is going to be a big challenge but I'm sure it will end positively.
My surgery is scheduled for the 10th of April at the Hotel Dieu Hospital of Quebec City. And after three months convalescence, I plan to return to the road. I'm challenging people to help double the amount of money raised so far for the Children's Wish Foundation. Getting back on the road with a brand new collar bone and $10,000 more in the hands of the Foundation would make me the happiest person on earth. I'm counting on you!!
Stay online as I will continue to write regular updates from Quebec. I'm sure my path will continue to take me through fun adventures even in my homeland.
Hasta luego
Chrystine XX
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Chrystine is always looking for sponsors or donations to help her cover her
own expenses on the road. You can send her a donation to:
15 5th avenue
Rimouski-Est, Qc
G5L 2N1
Canada
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If you want to send a donation to the Children's Wish Foundation send your check to:
Mechtronix Systems
6875 Cote de Liesse
St-Laurent, Qc
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Canada
Make check payable to the Children's Wish Foundation
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La Libertad, El Salvador. 7 avril 2001.
Cocos, plages et hamacs!
Une fois de plus, une chance que j'ai fait à ma tête et que j'ai décidé d'aller au El Salvador. Tout le monde disait que c'était un pays super dangereux où la menace constante que les touristes devraient éviter à tout prix... surtout ceux en vélo. Bien sûr que tous ces avertissements ont été émis par des gens qui n'ont jamais mis le pied, et encore moins les roues, dans ce pays remarquable. C'est donc avec Team Kiwi (lire:"James") que j'ai traversé cette 4e frontière pour une semaine de rêve. Avec ma limite de temps, mon billet d'avion pour le Québec cédule le 8 avril, j'ai seulement eu le temps d'explorer la partie nord de la côte du Pacifique. Danger?? À part les centaines de machettes que les hommes portent fièrement sur leur ceinture et une route complètement disparue à cause des tremblements de terre récents, j'ai pas vu grand chose.
Première impression: il fait chaud. Avec 35°C dès 8 heures le matin on a vite compris que c'était à 6 heures qu'il fallait prendre notre premier coup de pelade et qu'on était mieux d'imiter les locaux. On a donc passé nos après midi à boire des "cervezas" couché dans des hamacs sous les palmiers avec des petites « saucettes » ici et là dans la piscine ou l'océan (ici même les hôtels "budget" ont des piscines...paradis!). La route, belle et large (un accotement pouvant accommoder deux vélos côte à côte) longe la côte en suivant ses courbes topographiques. Avec ses maisons, ou plutôt, « shacks » à tous les 25 mètres c'est pas difficile de voir pourquoi le Salvador est le pays avec la plus grande densité de population mais aussi le plus pauvre et, étrangement, le plus dispendieux de l'Amérique Central. Les cicatrices laissées par la guerre civile sont encore présentes mais le plus désolant c'est de constater que l'héritage culturel indigène est complètement disparu. Après avoir perdu une rébellion dans les années 30, le gouvernement a ordonné à ses troupes de tuer tous les indigènes qui étaient soupçonnés d'y avoir participé ou tout simplement de tuer tout le monde qui avait "d'l'air" indigène. Ainsi, les femmes aujourd'hui qui balancent des paniers plein de bananes sur leur tête porte jeans et t-shirt au lieu des vêtements traditionnels tissés à la main portés par leur ancêtres.
Je fais de la thérapie sur la route. J'ai passé une heure avec cette famille à faire de l'enseignement sur les positions et les exercices.
Au Salvador, j'ai aussi découvert les joies des stands à cocos et à melon d'eau sur le bord de la route, celles de manger du poisson frais et des Mariscaras (soupe aux poisons, fruits de mer et homards) à tous les jours ou d'écouter les histoires colorées des gens du coin. La plus marquante celle de Luis, un gars de mon âge qui est parti a 18 ans, en plein milieu de la guerre civile avec 16 autres gars aux États Unis pour devenir "Riche". Son histoire avec 3 frontières traversées illégalement ou 19 jours sur la route dans toutes sortes de conditions est certainement digne des plus grands aventuriers. La fin est par contre moins drôle alors qu'il a été déporté après avoir été arrêté a vendre de la drogue à la commande à lauto du Taco Bell!!!
Après une semaine sans mon vélo à voyager avec ma sur Patricia au Guatemala, ce petit 400km ma fait le plus grand bien au moral et je suis maintenant prête à rentrer à la maison pour passer au bistouri. Je regarde ce retour comme un gros défi mais je sais certainement que ça va se conclure avec un solde positif.
Je me fais opèrer le 10 avril à lhôtel Dieu de Québec et ensuite jen ai pour 3 mois avant de pouvoir reprendre la route. Je nous lance un défi pour cette période: doubler le montant déjà amassé pour la fondation Rêves d'Enfants. Repartir avec une clavicule neuve et 10 000$ de plus dans les mains de la Fondation ferait de moi la fille la plus heureuse sur la terre. Je compte sur vous!
Restez branché puisque je vais continuer d'écrire des mises à jours régulières du Québec...je suis certaine que ma route va quand même m'apporter des aventures intéressantes même si je suis chez nous.
Hasté luego!
Chrystine xx
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