My complete trip Mon voyage complet




Mon projet : La descente des Amériques 
Tijuana - San Cristobal Stage - 4 - Étape
3000km
Tijuana - San Cristobal
Guatemala City, July 4th 2001

Fiesta, fiesta!

When you look at Guatemala from the outside, you see a country bathed in colours and inhabited by very generous and peaceful people living in almost perfect harmony with the country’s luxuriant natural surroundings. But when you dig just a bit below the surface, you see the rotten roots.

My two weeks at the Spanish school in San Pedro allowed me to learn the language but also taught me more about the history and the Mayan culture. I was enormously touched, and deeply troubled, by the long history of oppression, corruption and terror in which the people lived for a long time.



Petite fille en route vers son village a bord de la "lancha".

It’s been more than 500 years since the Spanish arrived to Christianize the indigenous, but the oppression has continued. The rich have continued trying to impose their ways by stealing Mayan land and changing their beliefs. During the 36 years of civil war, the people tried to speak out and fight for their rights and equality. Guerrilla groups were formed but the “ejercito” (government) tried to keep them quiet by killing entire villages, without cause, using acts of violence barely describable. In 1996, the “peace” accord was supposed to put an end to the terror. But five years later, even though the people seem to live peacefully, the corruption and fear remain. I understand now why people say it is dangerous here and why they say that they would never travel on a bike alone. The scar is deep and I think it will remain for a long time, at least as long as the government is corrupt and the rich exploit the poor.

My last days in San Pedro were spent in a climate of fiesta, and all week long I assisted with all the activities. From the queen of the village’s coronation to the mariachi bands playing every night, the passing children’s parade, the procession of the saints, the Corrida de Toro and of course the Ferris wheel, it all combined to make this week unforgettable.

I had so much fun walking the streets, already narrow and now crowded with all kind of stalls, kid’s rides and food sellers. My stomach also had a lot of fun. With everything at 1 quetzal (25 cents), I had no choice but to try everything. It wasn’t long before fried plantain bananas, popcorn, ice cream, shaved ice tasting of the flavours of the rainbow, pink molasses hard candy, tacos and frozen bananas dipped in chocolate were fighting to find room in my little belly. But the peak of the week was my ride in the Ferris wheel. Powered by a cable that passed through the engine of an old farm tractor, it seemed to travel at the speed of light. My legs are still shaky and my hands cramped just thinking about it.

It was a very colourful week and, thanks to the photo club of Ville St-Laurent for their donation of films, I was allowed to let by passion for photography run wild. I also had a chance to let the therapist in me come out as I offered my (somewhat rusty) skills to the disabled kids of the village. It was a short experience but one that was worthy and intense as the weeks I’d spent in missionary hospitals in Africa and India.

Last Monday I had the honour to be one of the official guests at a diplomatic lunch for Canada Day at the embassy here in Guatemala. I was very proud of this invitation because, according to the ambassador, I made a good example of courage and determination. But I was very surprised when, during his official speech, he personally (the only personal mention he made) cited me as a ambassador for my willingness to help and volunteer my time for the wellbeing of our society and especially for the wellbeing of the very sick children for whom I’m trying to raise money. I felt very proud, even a little flattered, for this recognition of my work. In a few minutes, I’m returning to the embassy for a conference with some of the Guatemalan press.



M. Allen Culham, ambassadeur du Canada au Guatemala lors de la journée du Canada..

The rain that has now started after two weeks of sunny days won’t be able to ruin my joy at getting back on the road. Tomorrow I’m taking the bus to Salvador, where I stopped almost three months ago. Then it will be a race through three countries until, in Managua, Nicaragua, I will meet my sister, Manon, who is coming with her bike to share the road with me for three weeks.

Stay on-line as the adventure and fundraising for the Children’s Wish Foundation continues!

Hasta la vista

Chrystine xxx

Thank you to: the San Pedro Spanish School (www.spanish-schools.com), the Mendez family, M. Allen Culham, Canada’s ambassador to Guatemala, and Maria Fretch.
___________

Chrystine is always looking for sponsors or donations to help her cover her
own expenses on the road. You can send her a donation to:
15 5th avenue
Rimouski-Est, Qc
G5L 2N1
Canada
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If you want to send a donation to the Children's Wish Foundation send your check to:
Mechtronix Systems
6875 Cote de Liesse
St-Laurent, Qc
H4T 1E5
Canada
Make check payable to the Children's Wish Foundation
Guatemala City, 4 juillet 2001

Fiesta, fiesta!

Quand on regarde le Guatemala du dehors, on voit un pays haut en couleur habité par un peuple des plus généreux. On voit une nature luxuriante et des gens paisible. En fait, on voit une harmonie presque parfaite. Mais si on regarde un peu en dessous de la surface, on découvre une autre réalité.



Scène courante au Guatemala.


Mes deux semaines à l’école d’espagnol de San Pedro en plus de me permettre d’approfondir la langue m’ont permis d’en apprendre un peu plus sur l’histoire et la culture Maya. J’ai été touchée et surtout troublée pas la longue histoire d’oppression, de corruption et de violence dans lequel ce peuple a vécu.

Ça fait plus de 500 ans, donc depuis l’arrivé des Espagnols venus convertir les indigènes, qu’on parle d’oppression. Il y a toujours des riches qui ont essayé d’imposer leur façon de faire en volant les terres Maya et en changeant leurs croyances. Durant les 36 ans de guerre civile, le peuple a essayé de parler et de faire valoir ses droits et surtout l’égalité. Des groupes de guérillas sont nés mais « l’ejercito » (gouvernement) voulait faire taire le peuple, a tué des villages entiers sans raisons valables dans des actes de violences à peine descriptibles. En 1996, le signe de « l’Accord de Paix » devait mettre fin à toute cette terreur. Mais 5 ans plus tard, même si le peuple vit relativement paisiblement, il y a toujours de la corruption et la peur habite toujours le cœurs des indigènes. Je comprends maintenant pourquoi les gens disent que c’est dangereux ici et pourquoi tout le monde me dit que eux, ils ne voyageraient pas seul à vélo. La cicatrice est profonde et je crois qu’elle restera présente tant qu’il y aura de la corruption et des riches qui exploitent des pauvres. Tout ça me fait réaliser la chance d’êtres née dans un pays de paix et de liberté.

Ma dernière semaine à San Pedro s’est passé dans une ambiance de fête : c’était la « Feria » du village. Toute la semaine, j’ai assisté aux activités proposées. Du couronnement de la « Reina Claudia 1 » aux « bands » Mariachi tous les soirs en passant par le défilé des enfants, la procession des Saints, la Corrida de Toro et bien sûr, la Grande roue, tout y était pour une semaine inoubliable.

J’ai eu un fun noir à me promener dans les rues, déjà étroites, encombrées de kiosques de toutes sortes, de manèges pour enfants et des vendeurs de bouffe. Mon estomac aussi a eu du fun. A un Quetzal (25 cents), il fallait bien que je goûte à tout. Ça pas été long qu’un mélange de barbe à papa, de bananes à plantain frites, de crème glacée, de glace concassée aux saveur de l’arc en ciel, de tacos, de bonbons rose à la mélasse, de pop corn et de bananes congelées au chocolat se battait pour un peu de place dans mon petit ventre. Mais le clou de la semaine : mon tour dans la Grande roue. Actionnée par une courroie qui passe dans le moteur d’un ancien tracteur de ferme, elle tourne à la vitesse de la lumière. J’ai encore les jambes molles et des crampes dans les mains juste à y penser.

Ça été une semaine très colorée où un peuple fier à revêtis ses plus beaux vêtements. Grâce à ma commandite du club de photo de Ville St-Laurent, j’ai pu laisser ma passion pour la photo s’épanouir pleinement. J’ai aussi laissé la thérapeute en moi renaître alors que j’ai offert mes connaissances (un peu rouillées) aux enfants handicapés du village. Ça été une expérience courte mais toute aussi valable et intense que mon temps passé dans les hôpitaux de missions en Afrique et en Indes.

Lundi dernier j’ai eu l’honneur d’être une des invitées à l’ambassade du Canada pour le dîner diplomatique de la fête du Canada. J’étais fière d’avoir été invitée parce que selon l’ambassadeur j’étais un bel exemple de courage et de détermination. Mais quelle surprise lorsque durant son discours officiel, il m’a personnellement citée (la seule mention individuelle qu’il a faite) en exemple pour l’année nationale des bénévoles. Selon lui, je suis ambassadrice par ma volonté de vouloir aider et de donner de mon temps pour le bien être de la collectivité canadienne mais surtout celui des enfants malades. Wow, j’étais très fière et extrêmement flattée par cette reconnaissance de mon travail. Dans quelques minutes, je retourne à l’ambassade pour y donner une petite conférence en présence de quelques journaux guatémaltèques.

La pluie qui vient de commencer, après presque 2 semaines d’absence, ne réussira pas à miner la joie qui m’habite à l’idée de reprendre la route sur mes deux roues. Demain, je prends l’autobus jusq’au El Salvador, où je me suis arrêtée il y à 3 mois. Ensuite ce sera un sprint à travers 3 pays jusqu’à Managua, Nicaragua, où ma sœur Manon vient me rejoindre avec son vélo pour partager la route avec moi pendant 3 semaines.

Restez en ligne, l’aventure et la levé de fond pour la Fondation Rêves d’Enfants se poursuit !

Hasta la vista !

Chrystine xxx

Un gros merci à : l’école d’espagnol San Pedro (www.spanish-schools.com), à la famille Mendez, à M. Allen Culham ambassadeur Canadien et à Maria
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Chrystine est toujours à la recherche de nouvelles commandites ou dons pour l'aider à couvrir ses dépenses journalières sur la route. Vous pouvez lui faire parvenir votre don à :
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